Au fur et à mesure de mes coaching avec des managers se battant avec le burnout, les personnes prennent souvent conscience que leurs comportements de surtravail correspondent également à un mécanisme de défense produisant des bénéfices secondaires.
Quelques exemples :
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et vous, avez-vous des bénéfices secondaires au surtravail ?
Quelques exemples :
- cela me permet de combler un vide de sens. Qu'est-ce que je ferais d'autre ? Je n'ai pas de projet de vie.
- cela me permet de gérer ma colère liée à des blessures de vie. J'utilise mon agressivité dans le travail pour ne pas me poser la question du pardon, c'est à dire la mise à distance psychologique d'actes d'offense/d'agressions.
- cela me permet de me rendre indispensable, car j'ai besoin que l'on me montre en permanence des signes de reconnaissance.
- cela me permet de réparer symboliquement mon échec scolaire (ou autre)
- cela me permet d'écraser les autres, car je ne perçois la relation qu'au travers de la compétition.
- cela me permet de gérer mes anxiétés; de ne plus penser aux scénarios catastrophe que je me fais.
- cela me permet d'être dans le plaisir de l'action car je suis accro à l'adrénaline.
- cela me permet de calmer mon anxiété liée à un complexe d'imposture. Au fond, je ne suis pas sur de mériter ce que j'ai.
- cela me permet d'oublier qu'à la maison, cela ne se passe pas très bien.
- cela me permet de m'étourdir, pour ne pas penser un deuil difficile.
- cela me permet de me punir car j'ai le sentiment d'avoir fauté.
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et vous, avez-vous des bénéfices secondaires au surtravail ?
Matthieu Poirot
Expert en qualité de vie au travail, leadership et développement organisationnel
Expert in Quality of Life at Work, Leadership and Organizational Development
©Matthieu Poirot, 2015
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