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Un coach est aussi un bon
consultant ; un consultant est aussi un bon coach.
Les positions haute et basse sont complémentaires et nécessaires dans une approche globale. Suivant la situation et le moment, un consultant doit pouvoir aller sur le terrain avec son client et ainsi appréhender son environnement. Un coach doit pouvoir décrire et prescrire sur des situations organisationnelles pathogènes. La profession de coach perdrait à s’exclure totalement de l’activité de conseil. Le coaching d’organisation et le codéveloppement professionnel sont sans doute des voies prometteuses.
Les positions haute et basse sont complémentaires et nécessaires dans une approche globale. Suivant la situation et le moment, un consultant doit pouvoir aller sur le terrain avec son client et ainsi appréhender son environnement. Un coach doit pouvoir décrire et prescrire sur des situations organisationnelles pathogènes. La profession de coach perdrait à s’exclure totalement de l’activité de conseil. Le coaching d’organisation et le codéveloppement professionnel sont sans doute des voies prometteuses.
· Un coach doit pouvoir dire non à une mission dans laquelle il pressent
être instrumentalisé. Cette liberté se préserve par une
certaine indépendance financière, elle-même garantie par un jeu d’équilibre
entre un nombre de missions supérieur aux possibilités réelles et un mode de vie raisonnable
n’obligeant pas à vivre avec une forte pression financière.
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Un coach doit savoir travailler
avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Comment réfléchir sur l’entreprise
lorsqu’on ne fréquente plus que des dirigeants ? Le coach ne doit pas être
élitiste, mais éclectique. Il est essentiel de comprendre et de fréquenter les
différents acteurs de l’entreprise dans leurs enjeux, leurs difficultés, leurs
marges de manœuvre, leurs paradoxes… du dirigeant à l’ouvrier.
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Un coach ne travaille pas pour une
entreprise, mais pour un/des client(s), c’est-à-dire des êtres humains. La
relation est l’outil fondamental qui le relie à l’autre. La performance
économique n’est qu’une conséquence de la mission ; non une fin en soi.
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À partir du moment où le coach
doit assumer sa solvabilité auprès d’un tiers (coach salarié d’un cabinet de
conseil ou dans une entreprise), son autonomie entre d’emblée dans le
paradoxe. L’enjeu n’est plus de bien faire mais d’être rentable car il est
devenu un « coût fixe ». La facturation risque, dès
lors, de se substituer aux objectifs. Le coaching en indépendant reste le cadre idéal qui préviendrait au
mieux ce type de dérive puisqu’il permet de facturer au forfait (budget/valeur
ajoutée potentielle sur la mission). Ce système de facturation assure une
grande flexibilité dans le pilotage d’une
mission et offre une palette d’interventions plus riche.
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Un client
« manipulateur » sait utiliser les failles personnelles du coach,
notamment si celui-ci est particulièrement sensible à la position de sauveur. Il lui
demandera de résoudre la mission impossible dont personne ne veut et mettra le
coach en position de conflit éthique, minant sa réputation mais aussi sa santé.
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