Nous parlons souvent de confiance sans en définir un critère permettant de l'observer. Pour ma part je considère que la confiance dans un collectif de travail se mesure à la capacité de pouvoir évoquer ses difficultés auprès des autres, sans que cela ne soit utilisé contre soi.
Lorsque la culture encourage la tolérance envers l'autre (à ne pas confondre avec la paresse), les personnes se sentent autorisées à évoquer leurs difficultés pour progresser et s'appuyer sur les autres.
Lorsque la culture encourage la tolérance envers l'autre (à ne pas confondre avec la paresse), les personnes se sentent autorisées à évoquer leurs difficultés pour progresser et s'appuyer sur les autres.
Un autre point extrêmement important est d'avoir une culture d'entreprise basée sur le plein plus que sur le manque. Comme chacun est reconnu sur ses forces, et non uniquement évalué sur ses faiblesses, personne n'a besoin de faire d'inconsidérés efforts pour contrer les accusations ou de se justifier. L'énergie est focalisée sur comment s'améliorer plutôt que comment se protéger.
Voici les avantages que les différentes recherches ont trouvé concernant une culture d'entreprise basée sur la confiance :
- plus d'émotions positives au travail
- moins de stress
- moins d'arrêts du travail et de présentéisme
- moins de clans et de conflits
- plus d'innovation
- moins de turnover non désiré
- moins de comportements déviants
- meilleure rentabilité
J'observe souvent sur le terrain que les entreprises basées sur la confiance ont une performance opérationnelle bien plus importante que celles basées sur la défiance. Normal non ? Comment s'engager avec efficacité dans son travail lorsque son esprit est sur la défensive ?
Quelques clefs pour se faire:
- que la direction ait la conviction que les salariés veulent le bien de l'entreprise
- que les systèmes d'évaluation soient équitables et équilibrés, c'est à dire mettant en avant les forces et faiblesses au même niveau
- que le management de proximité soit bien formé sur le feedback et l'accompagnement des personnes
- que l'on prenne le temps de célébrer les victoires et de rédiger des études de cas positives
- que les petits chefs soient interdits
- que la RH joue un rôle d'accompagnement positif des personnes plus que de flicage
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